Publié dans Société

Epidémie de peste à Ankazobe - Les cours suspendus

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Le District d'Ankazobe est en alerte depuis la semaine dernière. Selon les autorités sanitaires de cette localité, au moins dix personnes ont déjà succombé à la peste dans le Fokontany d'Ambohitsoa, tandis que plusieurs personnes suivent encore des traitements au niveau du centre de santé. 

Face à cette situation, les cours sont suspendus afin d'éviter de nouvelles contaminations. Toutes les écoles sont fermées jusqu'à ce que la situation s'améliore. Ainsi, tous les habitants de ce Fokontany ont reçu une dose de prophylaxie et une opération d'assainissement des lieux a été effectuée. Effectivement, l'assainissement et les conditions d'hygiène constituent de réels défis dans la lutte contre la peste dans la Grande île, outre la lutte contre les feux de brousse. Par ailleurs, la majorité de la population n'a pas accès à l'eau potable. Vient ensuite la pratique du « famadihana » ou le retournement des morts, considéré par les médecins comme l'un des vecteurs de propagation de cette maladie. 

La peste bubonique est la forme la plus courante, due à la piqûre d'une puce infectée. Les symptômes varient selon les individus dont la fièvre, des frissons, un malaise général, des douleurs abdominales et éventuellement des saignements de la peau et des autres organes. La peste pourrait également entraîner une méningite, un choc endotoxique ou une coagulation intra-vasculaire disséminée. 

La peste est endémique à Madagascar, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Des cas de peste bubonique ou pulmonaire sont signalés chaque année. La saison favorable à la transmission de la maladie dure de septembre à avril. Les cas sont généralement signalés sur les Hautes terres, situées à une altitude de plus de 700 mètres. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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